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ESCHATOLOGIE (17)

Lorsque finalement le Seigneur mourut sur la croix de Golgotha, son corps fut réclamé par deux disciples méconnus : Joseph d’Arimathée et Nicodème. Après l’avoir enveloppé dans un linceul, ils déposèrent son corps dans le tombeau familial de Joseph d’Arimathée.

Trois jours plus tard, quelques femmes vinrent au sépulcre avec des aromates afin d’embaumer le corps du Seigneur. Elles virent que la pierre avait été roulée de devant le sépulcre et, étant entrées, elles ne trouvèrent pas le Seigneur. Comme elles ne savaient que penser de cela, voici, deux hommes leur apparurent, en habits resplendissants. Saisies de frayeur, elles baissèrent le visage contre terre; mais ils leur dirent : Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant? Il n’est point ici, mais il est ressuscité Luc 24, 4 à 6.
Cependant, Marie n’était pas satisfaite et elle se demandait où il pouvait être. Puis, en se retournant, elle vit Jésus debout, mais elle ne le reconnut point. Elle pensait que c’était le jardinier, car il portait une longue robe comme eux, mais c’était Jésus!

D’où provenait donc la robe qu’il portait, puisqu’il n’y avait aucun vêtement dans le tombeau? Cette robe était précieusement gardée dans le ciel, prête pour le moment merveilleux où Jésus, sortant victorieusement du tombeau, deviendrait notre souverain sacrificateur. Elle fut apportée par les anges chargés de servir le Seigneur au moment de sa résurrection; ils l’aidèrent à s’en revêtir.

Sous l’ancienne alliance, le souverain sacrificateur entrait une seule fois par an dans le lieu très saint du temple, afin d’obtenir l’approbation de Dieu sur tous les sacrifices offerts durant l’année qui se terminait. Il devait ôter ses deux premiers vêtements pour ne garder qu’une longue et simple robe blanche, montrant ainsi son humilité devant l’Éternel.
Ainsi Jésus, par sa mort et sa résurrection, devint notre souverain sacrificateur. Il entra dans le véritable lieu très saint, là-haut dans le ciel, lui aussi revêtu d’une simple et longue robe blanche. C’est avec son propre sang qu’il pénétra dans le véritable lieu très saint, fit l’aspersion et purifia ainsi les cieux – hébreux 9, 11 à 24; 10, 19 à 22.

Deux ascensions ont donc eu lieu, l’une secrète et l’autre publique. Comme Marie tentait de le retenir, il lui expliqua qu’il devait monter vers son Père afin, justement, d’accomplir son travail de souverain sacrificateur dans le véritable lieu très saint dans le ciel. C’était son ascension secrète. Puis, quarante jours plus tard, au sommet de la montagne des Oliviers, ce fut l’ascension publique.

Tel que nous l’avons mentionné précédemment, son retour se fera également en deux phases, l’une secrète lorsqu’il viendra chercher son épouse en un instant, en un clin d’œil I Corinthiens 15, 52 et l’autre publique au terme de la période de la tribulation mondiale de la fin : à cette occasion tout œil le verra – Apocalypse 1, 7.

Nous comprenons mieux maintenant la révélation reçue par Jean sur l’île de Patmos, lorsqu’il vit le Seigneur, non plus comme l’homme de Galilée, mais plutôt comme le souverain sacrificateur apparaissant au milieu des sept chandeliers d’or. Lorsque Jean mentionne le fait qu’il était vêtu d’une longue robe, il s’agit de la robe du souverain sacrificateur.

Cette première vision que Jean a reçue sur l’île de Patmos, alors qu’il vit Jésus-Christ au milieu des sept chandeliers d’or, et tenant sept étoiles dans sa main droite, n’est pas difficile à interpréter, car Jésus lui-même va le faire en expliquant que les sept chandeliers sont les sept Églises dont nous parlerons plus tard et que les sept étoiles sont les anges ou les responsables de ces sept Églises.

Jean a vu Jésus AU MILIEU des sept chandeliers, car il est le CHEF de l’église – Éphésiens 1, 22. Il a promis d’être avec elle à tous les jours et jusqu’à la fin du monde – Matthieu 28, 20.
C’est au milieu du chandelier que se trouve la tige, appelée : LE SERVEUR où le GARDIEN. Cette tige a prédominance sur les autres six branches et sa lumière est prioritaire. Lorsque Joseph et Marie présentèrent Jésus au temple, selon la loi de l’ancienne alliance, Simon avait prophétisé sur lui en disant :
Car mes yeux ont vu ton salut, salut que tu as préparé devant tous les peuples, LUMIÈRE pour éclairer les nations et gloire d’Israël, ton peuple – Luc 2, 32.

Nous voyons ici la même image : Jésus étant la lumière prédominante au milieu des sept Églises, lesquelles représentent son histoire terrestre depuis sa fondation jusqu’à la fin de son voyage ici-bas. Il est au milieu de son Église fin de la purifier, la nettoyer, en vue du grand jour où elle sera enlevée dans la glorieuse présence du Seigneur là-haut dans le ciel.
Tout comme les prêtres de l’ancienne alliance faisaient à tous les matins et soirs dans le temple terrestre, avant de mettre de l’huile fraîche dans le chandelier, ils nettoyaient les mèches de chaque branche, car il y avait de la suie et, si elles n’étaient pas nettoyées, les lampes ne donneraient pas leur pleine lumière.

C’est ce que Jésus fait dans son Église, et c’est ce que Jean-Baptiste avait prophétisé en disant dans Matthieu 3, 12 : Il a son van à la main; il nettoiera son aire, et il amassera son blé dans le grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint point.

CONCLUSION

Soyez bénis!

Mario

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