Paul, dès sa conversion sur le chemin vers Damas, il déclara : que veux-tu que je fasse Seigneur? (Actes des apôtres 9, 6).
Avant d’être sauvés, nous étions esclaves de Satan, mais Christ nous a libérés à un grand prix. ( Jean 8, 36; I Corinthiens 6, 20; I Pierre 1, 18; Colossiens 2, 14). Nous avons été rachetés et, désormais, nous sommes libres. Mais, par amour pour notre nouveau maître, nous consentons, symboliquement parlant, à nous laisser percer l’oreille et, volontairement, être son doulos.
Être un doulos signifie : Servir et obéir à notre maître tout au long de notre vie.
À notre époque, cela n’est pas évident. La mentalité des gens de notre génération est révélée dans la description des gens de l’Église de Laodicée, tel que mentionné dans Apocalypse 3, 14 à 22.
Les sept Églises des chapitres deux et trois du livre de l’Apocalypse, représentent les sept grandes époques de son histoire terrestre, qui se terminera par les Églises de Philadelphie et de Laodicée.
Le mot Laodicée signifie : volonté du peuple. Conséquemment, ce n’est pas évident de nos jours de parler d’être un serviteur. Nous ressemblons plutôt à cette parole du prophète Jérémie : Ainsi parle l’Éternel : Placez-vous sur les chemins, regardez et demandez quels sont les anciens sentiers, quelle est la bonne voie, marchez-y et vous trouverez le repos de vos âmes. Mais ils répondirent : Nous n’y marcherons pas – Jérémie 6, 16.
L’apôtre Paul a décrit ainsi la génération de la fin : Sache que dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Le mot grec utilisé pour difficiles est : chalepos, utilisé aussi dans Matthieu 8, 28 pour décrire le démoniaque que Jésus avait rencontré dans le pays des Gadaréniens, de l’autre côté de la mer de Galilée. Il est écrit dans la Bible qu’il était si furieux ( chalepos ), que personne n’osait passé par là.
Car les hommes seront : égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueuil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force 2 Timothée 3, 1 à 5.