Avec l’arrivée de Constantin à titre d’empereur de Rome, et à la suite de cet édit de tolérance, ce fut le début de l’établissement de la hiérarchie dans l’Église du Seigneur. Les dirigeants commencèrent à se rencontrer dans des conciles afin de décider ce que devait être la doctrine chrétienne et ce qui devait être considéré comme de l’hérésie.
L’édit a permis à plusieurs païens de joindre l’Église sans passer par la repentance et la nouvelle naissance, apportant avec eux leurs philosophies et leur arrière-plan religieux, lesquels étaient contraires aux enseignements bibliques.
Cela créa beaucoup de discussions et d’opinions variées sur de nombreux sujets doctrinaux qui contribuèrent à diviser l’Église en plusieurs groupes, comme nous le voyons encore de nos jours.
Constantin était surtout intéressé à unifier l’empire romain et, parce qu’il avait donné une place importante à la chrétienté dans l’empire, il voulut que son message soit unifié. Pour cela, plusieurs compromis devaient être faits.
C’est ainsi qu’au cours de cette période, des simples pasteurs furent élevés et devinrent des personnages riches et influents, qui imposèrent leurs opinions et leurs décisions. Ce fut le début de l ’établissement d’une hiérarchie sacerdotale qui expliquait au peuple ce qu’il devait croire. Les leaders chrétiens furent salariés, et habillés par l’empire. On leur construisit des basiliques et on leur donna gloire et honneur.
Lorsque nous considérons l’aveuglement que ces gens provoquèrent chez des milliers de personnes, et cet égarement demeure encore de nos jours, on peut comprendre l’indignation du Seigneur pour ces gens – Apocalypse 2, 6 et 15. Ce fut vraiment l’époque du mariage entre l’Église et le paganisme.
Tel que mentionné précédemment, cette union entre l’Église et l’État, est symbolisée dans le message adressé à l’Église de Pergame à propos de la doctrine que Balaam qui enseignait à Balak, roi de Moab. Il soudoya Balaam pour lui faire maudire les Israélites, et mettre une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël pour qu’ils mangeassent des viandes sacrifiées aux idoles et qu’ils se livrassent à l’impudicité – Nombres 22, 6 à 20; 2 Pierre 2, 15; Jude 11.
Ensuite, le Seigneur compare cette union à la secte des Nicolaïtes, qui encourageait l’établissement d’une hiérarchie sacerdotale dans l’Église. Dans un même sens, Constantin plaça une pierre d’achoppement devant les chrétiens afin qu’ils se prostituent spirituellement.
Ces deux exemples sont utilisés par le Seigneur afin de prévenir l’Église de l’époque de Pergame du grave danger que Rome plaçait devant eux. Effectivement, cette semence du compromis produit encore de nos jours, un mauvais fruit au sein de l’Église. Plusieurs chrétiens ont fait des compromis avec la saine doctrine et, ce poison que l’ennemi a infiltré dans l’Église, fonctionne toujours.
QUEL EST L’ANTIDOTE CONTRE CE POISION?
Plusieurs recommandations nous sont proposées dans les Écritures. Par exemple :
1. GARDER NOS CONVICTIONS BIBLIQUES ET NE PAS NOUS CONFORMER AUX VALEURS MONDAINES DE NOTRE ÉPOQUE.
Romains 12, 2
Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.
2. REFUSER TOUTE NÉGOCIATION AVEC L’ENNEMI.
Dans les chapitres huit à dix du livre d’Exode, un bel exemple nous est donné dans les Écritures, alors que le Pharaon d’Égypte proposait des offres à Moïse. Celui-ci demandait que le peuple juif fut libéré hors d’Égypte, mais le Pharaon lui proposait autres choses, telles que :
a. Faites vos sacrifices dans le pays d’Égypte
b. N’allez pas loin dans le désert
c. Que les hommes seulement puissent aller faire vos sacrifices
d. N’offrez pas d’animaux
3. QUE CHACUN AIT EN SON ESPRIT UNE PLEINE CONVICTION.
Romain 14, 5
4. À CELUI QUI EST FERME DANS SES SENTIMENTS TU ASSURES LA PAIX.
Ésaïe 26, 3
5. RESTER ATTACHÉ AUX CHOSES QUE NOUS AVONS ENTENDUES.
Hébreux 2, 1
Soyez Bénis!
Mario