Le merveilleux paradis que Dieu avait créé au centre duquel il avait placé Adam et Ève afin qu’ils puissent jouir parfaitement de toutes les bonnes choses qu’il avait créées, s’était subitement transformé en une terre aride et remplie de ronces, étouffant sous la pollution des péchés, qui sans cesse se multipliaient, le cœur des hommes se portant à chaque jour uniquement vers le mal – Genèse 6, 5.
Cependant, à cause de son amour pour la race humaine, Dieu avait préparé UN PLAN RÉDEMPTEUR, par lequel de nouveau l’homme pourrait être réconcilié avec son créateur et jouir à nouveau de ses bontés.
Dieu fit d’abord une alliance avec Abram, dont le nom fut changé en celui d’Abraham et, par lui, il forma un peuple auquel il donna la loi et le sacerdoce lévitique. Leur mission était d’instruire les nations concernant l’existence de Dieu.
Ce n’était que le commencement de l’accomplissement de ce plan rédempteur. C’était en prévision d’un événement suprême, insurpassé dans tous les siècles et qui accomplirait le dessein de Dieu envers tous: l’incarnation de Jésus-Christ, le véritable Sauveur du monde.
Tout devait se produire selon les lois et les principes du royaume de Dieu. Le temps et les circonstances de sa venue dans le monde ne pouvaient être précipités. Effectivement, ce n’est que lorsque les temps furent pleinement accomplis qu’il parût :
Nous aussi, de la même manière, lorsque nous étions enfants, nous étions sous l’esclavage des rudiments du monde; mais, LORSQUE LES TEMPS ONT ÉTÉACCOMPLIS, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba! Père! Ainsi, tu n’es plus esclave, mais fils; et si tu es fils, tu es aussi héritier par la grâce de Dieu – Galates 4, 3 à 7.
Le miracle le plus extraordinaire depuis la création de notre monde fut l’incarnation de Jésus-Christ. L’homme était spirituellement mort, et la mort s’est transmise à tous ses descendants :
C’est pourquoi comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché – Romains 5, 18.
Lors de la chute, l’homme composé d’un esprit, d’une âme et d’un corps, s’est retrouvé privé de la communion spirituelle avec son Dieu. La mort spirituelle a envahi son esprit et s’est par la suite communiquée à son corps.
L’incarnation de la divinité et de l’humanité dans la personne de Jésus-Christ, allait constituer une telle substitution, qu’il pouvait devenir le médiateur entre Dieu et les hommes, à titre d’homme, aussi bien que de demeurer véritablement Dieu et véritablement homme pour toujours – I Timothée 2, 5.
À titre d’homme, il pouvait assumer les responsabilités et les obligations de la trahison de nos premiers parents envers leur créateur, et payer le prix de notre rançon, satisfaisant les exigences de la justice divine, afin que la race humaine soit libérée de l’autorité satanique, à laquelle elle a été soumise lors de la chute, et leur donnant droit à la nature divine :
Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il anéantit celui qui a la puissance de la mort, c’est-à–dire le diable, et qu’il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude –Hébreux 2, 14 et 15.
Rendez grâce au Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a transportés dans le royaume du fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés –Colossiens 1, 13 et 14.
Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu – Jean 1, 12.
Comme sa divine puissance vous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine – 2 Pierre 1, 3 et 4.
(à suivre)
Soyez Bénis!
Mario