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LE LIVRE À SEPT SCEAUX (2)

 

Qu’est-ce que le livre à sept sceaux représente et pourquoi est-il si important? Parce qu’il contient les détails à savoir comment Dieu jugera le monde et établira son royaume sur toute la terre.

Les chapitres quatre et cinq concernent le trône céleste que Jean vit aussitôt après avoir été transporté dans le ciel. Après avoir vu les quatre êtres vivants et les vingt-quatre anciens ainsi que le modèle original du tabernacle de Moïse, ses yeux se portèrent sur un livre tenu dans la main droite de celui qui était assis sur le trône; il était écrit en dedans et en dehors et scellé de sept sceaux – Apocalypse 5, 1.

Dans les versets suivants, nous lisons au sujet d’une grande cérémonie qui nous révèlera que seul le Seigneur Jésus-Christ est digne de briser les sceaux de ce livre. Nous assisterons à cet événement, puisque l’enlèvement des croyants aura lieu entre le moment de la confirmation de l’alliance de Daniel 9, 27 et l’exécution du premier jugement mentionné dans ce livre.
L’apôtre Jean put facilement faire le rapport entre ce livre qu’il vit dans la main droite de celui qui était assis et les documents de son époque concernant les achats, les possessions et l’héritage des propriétés.

Nous sommes familiers avec l’histoire de la rédemption en Jésus-Christ mais, habituellement, nous limitons cette rédemption à la mort de Christ sur la croix afin de pardonner nos péchés et nous procurer le salut. Cependant, la Parole de Dieu nous révèle que la rédemption est beaucoup plus vaste et plus complète.

Bien sûr, le pivot de cette rédemption c’est l’œuvre de Christ sur la croix. Toutefois, elle ne se limite pas à l’être humain, mais comprend également le rachat de la terre et la purification des choses célestes qui avaient été souillées par la rébellion de Lucifer.

Afin de bien comprendre toute la signification de ce livre et de cette cérémonie, nous devons nous référer au début lorsque Dieu créa l’homme et la femme et les plaça en autorité sur sa création. Il leur dit alors : dominez et assujettissez la terre – Genèse 1 28.

Cependant, ils désobéirent à Dieu et les conséquences ne se firent pas attendre; sentiments de culpabilité, la crainte, la maladie, la mort physique, etc. La terre elle-même fut maudite et la nature perdit de sa beauté originale. L’homme et la femme étant les administrateurs de la terre, venaient de passer leur autorité à Satan.

Que serait la solution de Dieu? Le seul moyen c’était d’avoir un autre homme, qui ne pècherait pas. C’est pourquoi Jésus-Christ est venu. Il était le deuxième homme et le dernier Adam – I Corinthiens 15, 45 à 49. Étant égal avec Dieu par sa divinité et uni à l’homme par son humanité, le Seigneur Jésus-Christ pouvait devenir le seul médiateur entre Dieu et les hommes – Philippiens 2, 5 à 11; I Timothée 2, 5.

Jésus fut conçu par le Saint-Esprit. Il ne pouvait être conçu par un homme, celui-ci étant déchu. C’était là le signe annoncé par Dieu lui-même dans Ésaïe 7, 14 : Voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils.

Sa conception fut surnaturelle, autrement le diable aurait eu autorité sur lui. Jésus-Christ n’était pas soumis au diable, ni au péché, ni à la mort. Cependant, lorsque les péchés du monde entier furent placés sur lui, il mourut, non pour lui-même, mais pour délivrer l’être humain et lui redonner l’autorité sur les puissances des ténèbres.

Il est le dernier Adam. L’histoire de la déchéance de la race humaine se termine en lui. La vieille nature est engloutie en lui. Il n’a pas failli et il est le seul moyen de rédemption pour quiconque appartient à la race humaine.

La possession de la terre avait donc été donnée à l’homme mais, par sa chute, il la perdit comme possession et elle passa sous la puissance de Satan – I Jean 5, 19. Adam a effectivement donné son droit de propriété sur la terre. Il devint pauvre, fut chassé du jardin d’Éden et se trouva incapable de reprendre possession de son bien.

Cependant, dans la loi de Dieu révélée plus tard à Moïse, il y avait une provision, qu’on appelle: la loi du rachat, qui permettait de garder les possessions dans la famille des héritiers légaux plutôt que de les vendre à des étrangers.

Dans le livre du Lévitique 25, 21 à 34, on en fait la description. Le rédempteur qui voulait se prévaloir de ce privilège devait être le plus proche parent. Lorsqu’il était prêt à racheter une propriété ou un bien, il se tenait avec des témoins à la porte de la ville et annonçait son intention. Par exemple, nous pouvons lire l’histoire de Boaz et de Ruth dans le livre de Ruth 4, 1 à 12.

( à suivre )

Soyez bénis!

 

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