Dans le Nouveau testament, il y a plusieurs exemples de l’effusion du Saint-Esprit. Alors que des personnes recevaient le baptême de l’Esprit, à chaque fois, le premier signe qui était manifesté, était le parler en langues. Bien sûr, tel que nous l’avons souligné précédemment, ce fut le cas lors de l’effusion initiale de l’Esprit sur les disciples réunis dans la Chambre Haute à Jérusalem. Mais, après cette première effusion de l’Esprit, nous remarquons la même évidence du parler en langues, à plusieurs endroits et chez différentes personnes. Voici une liste de ces endroits :
- À Damas, environ sept ans après l’événement de la Chambre Haute, l’apôtre Paul sera baptisé du Saint-Esprit. Il est évident qu’il parla en langues car lui-même dira plus tard : Je parle en langues plus que vous tous (1 Corinthiens 14, 18).
- En Samarie, environ huit ans après la Chambre haute, plusieurs personnes reçurent le baptême du Saint-Esprit. Il est évident qu’une puissante manifestation se produisit, car Simon le magicien offrit de l’argent aux apôtres Pierre et Jean, afin d’avoir ce pouvoir. De plus, l’apôtre Pierre répondit au magicien qu’il n’y avait ni part ni lot pour lui dans cette AFFAIRE. Dans le texte original, ce mot est LOGOS qui signifie PAROLE. Il est donc évident que ceux qui furent baptisés du Saint-Esprit, parlèrent en langues (Actes des apôtres 8, 17 à 21).
- À Césarée Maritimes, environ dix ans après la Chambre haute, Corneille et sa famille acceptèrent le Seigneur et ils furent baptisés du Saint-Esprit. L’apôtre Pierre s’est rendu à ‘évidence, CAR ILS LES ENTENDAIENT PARLER EN LANGUES (Actes des apôtres 10, 45 et 26).
- À Éphèse, environ vingt ans après l’expérience de la Chambre Haute, un petit groupe de nouveaux sauvés furent baptisés du Saint-Esprit. Dès que l’apôtre Paul leur imposa les mains, le Saint-Esprit vint sur eux, ET ILS PARLAIENT EN LANGUES (Actes des apôtres 19, 6).
La conclusion est claire; le parler en langues est le premier signe de la réception du baptême du Saint-Esprit. C’est le signe surnaturel de l’effusion du Saint-Esprit et de notre entrée dans le monde de l’Esprit. Luc est l’auteur du livre des Actes des apôtres et, lorsqu’il décrivit l’évènement, il a écrit qu’un VENT remplit toute la maison où ils étaient assis ( Actes des apôtres 2, 2 ).
Le mot grec pour vent, ou souffle, est : PNEUMA. Cependant, ce n’est pas ce mot que Luc utilisa, mais plutôt le mot : PNOÉ. Ce mot est utilisé dans les hôpitaux et dans l’aile de la maternité. Effectivement, lorsqu’une maman est enceinte, son bébé vit grâce è elle. Il respire par elle, il est nourri par elle, etc. Cependant, lorsque le moment de l’accouchement viendra, le bébé sera projeté dans un autre monde, où il devra apprendre par lui-même à survivre et à prendre une première respiration par lui-même. C’est tellement important que, si cette première respiration tarde, habituellement, le médecin lui donnera une légère tape dans le dos, afin de la provoquer. Cette première respiration dans ce monde nouveau dans lequel il a été projeté, s’appelle en grec : PNOÉ.
Luc, qui était médecin, avait bien compris ce qui se passait dans la Chambre Haute, et il a utilisé le bon mot pour le définir. Lorsqu’une personne est baptisée du Saint-Esprit, elle prend une première respiration dans le monde surnaturel de l’Esprit de Dieu. Voilà pourquoi cette expérience est si importante et glorieuse.
(à suivre)
Soyez bénis!
Mario