Toute révélation divine est progressive. Tout au long de l’ancien testament, progressivement et systématiquement, Dieu s’est révélé à l’être humain. Il en est de même pour la révélation du Saint-Esprit.
La première référence au Saint-Esprit se trouve à la toute première page de la Bible, où il nous est dépeint comme étant celui qui déjà incubait la création devant suivre sous peu ( Genèse 1, 2). Il a été l’agent de la création ( Job 33, 4 ). Ensuite, il nous fut révélé comme venant oindre les prophètes qui parlaient de la part de l’Éternel. Ceux-ci étaient conscients d’une puissance céleste venant sur eux de temps en temps, les rendant capables de communiquer des messages non conçus dans leur propre esprit, ce qui les distinguaient des faux prophètes.
Cependant, Dieu avait gardé la grande effusion du Saint-Esprit en réserve pour la dispensation de la grâce, dans laquelle nous vivons présentement. Bien sûr, sa présence et son action sont remarquées dans l’ancien testament, mais la richesse de sa plénitude demeurait une bénédiction future. Dieu avait en vue une pentecôte où tous pourraient jouir d’une effusion personnelle, là où le Saint-Esprit serait AVEC et EN chaque croyant. Ceux de l’ancienne alliance le découvrirent donc progressivement et ses ministères envers ceux de la nouvelle alliance sont également révélés aux croyants de façon progressive. Effectivement, le Seigneur Jésus lui-même commença à expliquer à ses disciples qu’il était avantageux qu’il retourne vers son Père, afin de permettre la venue du Saint-Esprit ( Jean 16, 7 ).
Déjà, au quatrième chapitre de l’évangile de Jean, Jésus parla à la femme samaritaine alors qu’il s’arrêta au puits de Jacob. Il compara alors le Saint-Esprit à une source d’eau intérieure qui jaillira jusque dans la vie éternelle ( verset 14 ). Celui qui trouvera cette eau, ajouta le Seigneur, n’aura plus jamais soif.
La deuxième révélation fut faite le jour de la grande fête ( celle des tabernacles – Jean 7, 37 à 39 ). D’abord c’était une source d’eau afin de satisfaire la soif, mais maintenant, ce sont des fleuves d’eaux vives.
(à suivre…)
Soyez bénis!
Mario