Lorsque l’ennemi suggéra à Ève qu’il savait pourquoi Dieu leur avait interdit l’accès à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, plutôt que de faire confiance à Dieu, en se disant que, si Dieu nous a interdit ce fruit, c’est que ce n’est pas bon pour nous, elle préféra garder la semence de cette pensée, et pousser plus loin la conversation.
Évidemment, c’est une erreur fatale d’engager la conversation avec lui. Si nous entretenons les pensées qu’il sème en nous, nous serons facilement vaincus.
Malheureusement, c’est ce que Ève fit. Elle lui répondit : Dieu nous a dit de ne pas y toucher ou en manger, car nous mourrions. Bien sûr, le diable profita de cette porte ouverte et il ajouta : vous ne mourrez point, contredisant carrément ce que Dieu avait dit.
Puis, il ajouta : Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront ET VOUS SEREZ COMME DES DIEUX, connaissant le bien et le mal –Genèse 3, 4 et 5.
Le combat était déjà gagné par l’ennemi et, encore de nos jours, il utilise la même tactique. Il entend ce que nous disons, il surveille nos agissements et il établira ses stratégies en conséquence.
Il nous proposera des choses qui sembleront meilleures que ce que nous avons en Jésus-Christ et, tout comme pour nos premiers parents, le combat se jouera dans nos pensées.
Que ferons-nous? Si, comme Ève, nous continuons la conversation avec l’ennemi (le diable), nous serons vaincus. Contrairement, si nous lui FERMONS IMMÉDIATEMENT LA PORTE, NOUS VIENDRONS DE LUI RETIRER L’ARME LA PLUS EFFICACE DE SON ARSENAL.
Souvenons-nous du récit de Jésus, mentionné dans Luc 11, 21 et 22, concernant l’homme fort qui se confiait dans ses armes, jusqu’à ce qu’un homme plus fort vienne, le dompte et lui enlève les armes dans lesquelles il se confiait.
C’est ainsi que nous pourrons le déjouer dans ses ruses. En repoussant toute pensée contraire à la Parole de Dieu qu’il sèmera en nous, nous lui enlèverons ses armes. Si nous gardons ces pensées et nous imaginons comment ce serait bon de suivre ses suggestions, nous serons facilement vaincus car, comme nous avons constaté avec Ève, il en ajoutera pour finalement nous convaincre de l’écouter.
La Bible affirme que, maintenant que nous sommes sauvés, nous AVONS LE POUVOIR DE CONTRÔLER NOS PENSÉES. Bien sûr, avant de connaître le Seigneur, ce n’était pas possible. Voici ce qui est écrit dans Éphésiens 4, 17 à 24 :
Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c’est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées.
Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur.
Ayant perdu tout sentiment, ils se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute espèce d’impureté joint à la cupidité.
MAIS VOUS, ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l’avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, euégard à votre vie passée, du VIEIL HOMME qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et À REVÊTIR L’HOMME NOUVEAU, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité.
Lors de notre prochain article, nous examinerons ensemble la Parole de Dieu et nous apprendrons comment c’est désormais possible pour nous qui sommes en Jésus-Christ d’avoir le contrôle sur nos pensées et ainsi s’assurer de la victoire.
(à suivre)
Soyez Bénis!
Mario