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LES DONS SPIRITUELS (4)

Le deuxième don dans cette catégorie des dons d’inspiration, c’est la diversité des langues.

Nous lisons ceci dans I Corinthiens 12, 10 :

À un autre, la diversité des langues.

C’est une habilité surnaturelle de pouvoir donner un message dans une langue jamais apprise. C’est le don le plus règlementé par la Parole de Dieu et qui doit être utilisé dans un contexte bien précis. Il ne doit pas être utilisé :
1. Sans interprétation – i Corinthiens 14, 28
2. Pour enseigner la Parole de Dieu – I Corinthiens 14, 6
3. Devant les incroyants ( s’il est utilisé sans le don d’interprétation des langues ) – I Corinthiens 12, 23
4. Si déjà deux ou trois messages ont été livré avec interprétation – I Corinthiens 14, 27
5. Pour prier publiquement avec un but spécifique
6. S’il n’est pas motivé par l’amour – I Corinthiens 13, 1
Comme il est dit dans I Corinthiens 12, 30, tous n’ont pas ce don, mais nous sommes tous exhortés à le rechercher, I Corinthiens 14, 1. Souvent les langues nouvelles sont une source de malentendus et de discussions, car plusieurs ne discernent pas la différence entre le SIGNE et le DON de la diversité des langues.

LE SIGNE

Lorsqu’une personne est baptisée du Saint-Esprit, un signe est manifesté, celui du parler en langues. C’est le signe initial du baptême de l’Esprit. Ce n’est pas le seul, ni le plus important, mais c’est définitivement le premier.
Dans Marc 16, 17, Jésus a dit :

En mon nom, ils parleront de nouvelles langues.

Tout comme vous ne pouvez empêcher une éponge de déborder lorsqu’elle est remplie, de même vous ne pouvez empêcher une personne de parler en langues lorsqu’elle est remplie du Saint-Esprit.

C’est ce signe qui permettait aux premiers chrétiens de discerner si une personne avait reçu le baptême du Saint-Esprit – Luc 24, 49; Actes des apôtres 10, 44 et 45; 19, 1 à 7. Cette manifestation du parler en d’autres langues peut être constatée tout au cours de l’histoire de l’Église.

Dans son livre sur le Pentecôtisme au pays de Voltaire, Georges R. Scotts relate que Luc fût le premier historien de l’Église à parler d’un groupe d’environ cent-vingt personnes réunies dans la Chambre haute à Jérusalem, attendant la première effusion du Saint-Esprit, telle que promise par le Seigneur lui-même avant de retourner vers son Père dans le ciel. Après avoir persévéré dans la prière, ceux-ci furent tous remplis du Saint-Esprit et se mirent à parler en d’autres langues selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer, Actes des apôtres 2, 1 à 4.
Cependant, ajoute-t-il, cette expérience de la Pentecôte n’était pas limitée aux cent-vingt disciples à Jérusalem, mais la même expérience fut vécue durant la période apostolique, chez les Juifs et chez les Grecs et tout au long de l’histoire de l’Église. Cependant, c’est au vingtième siècle que la pentecôte atteignit des dimensions mondiales, en accomplissement partiellement la prophétie de Joël 2, 28 qui avait dit :

Après cela, je répandrai mon Esprit sur toute chair.

Le Dr. Phillip Schaff, dans son livre : L’histoire de l’Église apostolique, rapporte que non seulement les manifestions des langues nouvelles étaient courantes dans la première génération de chrétiens, mais également dans les autres générations qui suivirent. Aux deuxième et troisième siècles après Jésus-Christ, les dons et charismes de l’Esprit sont encore manifestés. Iranus qui vécut de l’an 115 à 202 après Jésus-Christ fut un élève de Polycarpe et, dans son livre, Contre les hérésies, il écrivit : plusieurs frères possèdent les dons de prophétie, d’autres parlent en d’autres langues.

Augustin qui vécut dans les années 354 à 430 après Jésus-Christ, disait : Nous continuons à faire ce que les premiers apôtres faisaient lorsqu’ils imposaient leurs mains aux Samaritains et que le Saint-Esprit descendait sur eux. Nous nous attendons à ce que les nouveaux convertis parlent en langues nouvelles.

Le Dr. Souer, théologien et historien allemand, a écrit dans son livre intitulé : L’Histoire de l’Église Chrétienne, que le Dr. Martin Luther était un prophète, un évangéliste et quelqu’un qui parlait en d’autres langues comme un signe physique et extérieur de la réception initiale du Saint-Esprit, qui a toujours existé depuis le jour de la Pentecôte.

Donc, parler et prier en d’autres langues, c’est le commencement d’une avenue de puissance avec Dieu. Plus nous parlerons en d’autres langues, plus les autres manifestations du Saint-Esprit seront évidentes. Le parler en d’autres langues sert d’accès aux charismes de l’Esprit.
Voilà ce qui en est du SIGNE. Lors de notre prochaine publication, nous parlerons du DON de la diversité des langues et nous verrons clairement la différence entre les deux.

( à suivre )

Soyez bénis!

Mario

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