Dans le Nouveau Testament, les expressions : OMBRES, FIGURES ou IMAGES, sont souvent mentionnées. Voici quelques références bibliques :
1. Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbats; c’était L’OMBRE DES CHOSES À VENIR, mais le corps EST EN CHRIST – Colossiens 2, 26 et 27.
Il est évident que, dans ce texte biblique, l’apôtre Paul s’adresse à l’Église de Dieu. Toutefois, il suppose que le lecteur sait déjà à quoi il fait référence lorsqu’il parle des FÊTES, DE LA NOUVELLE LUNE ET DES SABBATS.
Conséquemment, afin de bien comprendre le changement radical que la venue de Christ a provoqué, nous devons connaître les ombres, les figures et les images de l’ancienne alliance, car là sont nos racines hébraïques.
Les fêtes dont l’apôtre Paul parle ici, ne sont pas les fêtes nationales des différents pays du monde, mais plutôt et exclusivement des fêtes de l’Éternel, mentionnées dans Lévitique 23, 1 à 44, lesquelles nous étudierons plus attentivement au cours de cette étude biblique. La nouvelle lune ainsi que les différents sabbats faisaient également partie du système de l’ancienne alliance.
2. Lesquels célèbrent un culte, IMAGE ET OMBRE des choses célestes, selon que Moïse en fut divinement averti lorsqu’il allait construire le tabernacle. Aie soin, lui fut-il dit, de faire tout d’après le modèle qui t’a été montré sur la montagne – Hébreux 8, 5.
Le Saint-Esprit montrait par-là que le chemin du lieu très saint n’était pas encore ouvert, tant que le premier tabernacle subsistait. C’était UNE FIGURE pour le temps actuel – Hébreux 9, 8 et 9.
L’épître aux Hébreux est un livre très particulier et très informatif concernant la différence entre l’ancienne alliance et la nouvelle en Jésus-Christ. Il semble évident que c’est l’apôtre Paul qui a écrit cette épître, destinée tout spécialement aux nombreux sacrificateurs qui avaient accepté le Seigneur Jésus comme leur Messie. Effectivement, nous lisons dans Actes des apôtres chapitre 6 et au verset 7, que la Parole du Seigneur se répandait de plus en plus, le nombre des disciples augmentait beaucoup à Jérusalem et UNE GRANDE FOULE DE SACRIFICATEURS OBÉISSAIENT À LA FOI.
Toutefois, plusieurs avaient de la difficulté à comprendre comment Jésus, qui était de la tribu de Juda, pouvait être un souverain sacrificateur. En effet, selon la loi de l’ancienne alliance, tous les sacrificateurs étaient issus exclusivement de la tribu de Lévi.
Cependant, l’apôtre Paul leur a expliqué que, bien que Jésus soit issu de la tribu de Juda, il peut parfaitement remplir le ministère de souverain sacrificateur, car il n’appartient pas au sacerdoce lévitique mais à celui de Melchisédek.
Selon cet ordre sacerdotal, une personne peut à la fois être un roi et un sacrificateur. Dans Genèse 14, 17 à 24, un exemple nous est donné. Après sa victoire sur Kedorlaomer et des rois qui étaient avec lui, Abraham rencontra Melchisédek, ROI DE SALEM ET SACRIFICATEUR DU DIEU TRÈS-HAUT.
C’est vraiment très particulier, car la loi de l’ancienne alliance n’avait même pas encore été donnée et le peuple juif n’avait pas encore été formé, MAIS DIEU AVAIT UN ROI ET UN SACRIFICAEUR dans le monde.
Il était UNE FIGURE de Jésus-Christ qui devait venir plus tard et inaugurer un sacerdoce nouveau, après que la loi de l’ancienne alliance aurait été donnée à Moise au sommet du mont Sinaï.
Dans l’enseignement que l’apôtre Paul va donner aux sacrificateurs qui avaient reconnu Jésus comme étant le Messie, il leur a dit ceci dans Hébreux 5, 11 à 14 :
Nous avons beaucoup à dire là-dessus, et des choses difficiles à expliquer, PARCE QUE VOUS ÊTES DEVENUS LENTS À COMPRENDRE. Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez être des maîtres, vous avez encore besoin qu’on vous enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu, vous en êtes venus à avoir besoin de lait et non d’une nourriture solide. Or, quiconque en est au lait n’a pas l’expérience de la parole de justice; car il est un enfant. Mais la nourriture solide est pour ceux dont le jugement est exercé par l’usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal.
(à suivre)
Soyez Bénis!
Mario