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LES RACINES HÉBRAÏQUES DE L’ÉGLISE (6)

Lorsque nous étudions la Parole de Dieu dans le contexte de nos racines hébraïques, plusieurs choses qui, passaient peut-être inaperçues autrefois, deviennent vraiment très intéressantes. Nous réalisons alors que rien n’a été écrit au hasard et aucun mot n’est utilisé inutilement.

Par exemple, pourquoi la tunique de Jésus ne fut pas déchirée, alors que les soldats romains découpèrent ses autres vêtements? – Jean 19, 23 et 24.

Pourquoi, le voile qui séparait le lieu saint du lieu très saint dans le temple à Jérusalem et qui était considéré par les Juifs comme étant la robe de Dieu, se déchira de haut en bas lorsque Christ mourut sur la croix.

Pourquoi, lorsque les soldats prirent la tunique de Jésus, ils dirent entre eux: ne la déchirons pas, mais tirons au sort à qui elle sera. La Bible ajoute: cela arriva afin que s’accomplit cette parole de l’Écriture: ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma tunique – Psaume 22, 19.

La tunique de Jésus ne pouvait pas être déchirée, car il possède un sacerdoce QUI N’EST PAS TRANSMISSIBLE – Hébreux 7, 14. Selon les coutumes juives, lorsqu’une personne terminait son ministère, il déchirait son vêtement. Toutefois, le ministère de Jésus était sans fin.

Dans l’évangile de Matthieu 27, 51 et 52, il est écrit ceci:

Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent.

Le voile qui séparait le lieu saint du lieu très saint du temple à Jérusalem était si épais, qu’il était impossible qu’un être humain puisse le déchirer. Ce fut un miracle.

Cependant, si vous connaissez vos racines hébraïques, vous comprendrez mieux pourquoi ce voile fut déchiré par la puissance de Dieu. Avant la mort de Christ, il y avait deux chérubins brodés sur le voile, lesquels indiquaient que l’accès à Dieu n’était pas facile. Hébreux 9, 8.

Tout comme Dieu avait placé deux chérubins à l’entrée du jardin d’Éden après la chute de nos premiers parents, démontrant que l’accès à l’arbre de vie était désormais interdit – Genèse 3, 24.

Cependant, lorsque Christ mourut sur la croix, le voile se déchira car, désormais, la route conduisant au ciel était ouverte: ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, UNE LIBRE ENTRÉE DANS LE SANCTUAIRE PAR LA ROUTE NOUVELLE ET VIVANTE QU’IL A INAUGURÉE POUR NOUS AU TRAVERS DU VOILE, C’EST-À-DIRE, DE SA CHAIR, et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience et le corps lavé d’une eau pure – Hébreux 10, 19 à 12.

Un autre exemple intéressant, c’est lorsque Marie de Magdala se tenant dehors près du sépulcre de Jésus, pleurait parce Jésus n’était plus là et elle ne savait pas pourquoi.

Elle se baissa pour regarder dans le sépulcre; et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis à la place où avait été couché le corps de Jésus, l’un à la tête, l’autre aux pieds – Jean 20, 12.

Si vous êtes habitués à lire un texte biblique en pensant à vos racines hébraïques, vous verrez autre chose dans la description de ces deux anges. Effectivement, vous penserez immédiatement au propitiatoire de l’arche de l’alliance, sur lequel il y avait deux anges, un à chaque extrémité.

Vous comprendrez alors que ces deux anges n’étaient pas positionnés au hasard, mais exactement de la même manière que les deux anges sur le propitiatoire, CAR, PAR SA MORT, JÉSUS DEVENAIT NOTRE PROPITIATOIRE, celui qui nous rendait propice devant Dieu, le Père – Romains 3, 25.

(à suivre)

 

Soyez Bénis!

Mario