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LES RACINES HÉBRAÏQUES DE L’ÉGLISE (7)

En découvrant vos racines hébraïques, vous comprendrez pourquoi l’apôtre Jean n’est pas entré dans le sépulcre où était le corps de Jésus, contrairement à Pierre – Jean 20, 5.

Dans Jean 18, 15 et 16, nous apprenons qu’il était connu du souverain sacrificateur. Il avait donc une relation privilégiée avec lui. C’est pourquoi lorsque Pierre et lui suivirent Jésus lors de son arrestation, Jean put entrer avec Jésus dans la cour du souverain sacrificateur, mais non Pierre. Alors, Jean parla à la portière, et celle-ci laissa Pierre entrer dans la cour – Jean 18, 15 et 16.

Il n’est pas entré dans le tombeau, car selon la loi juive, cela l’aurait rendu impur, bien qu’il soit arrivé le premier – Jean 20, 5.

Une autre figure très intéressante est celle de Barabbas. Lorsque Jésus comparut devant Pilate, celui-ci hésitait à le condamner parce que selon la loi romaine qu’il représentait, il n’y avait pas matière à condamnation. D’un autre côté, il ne voulait pas soulever les gens contre lui, car il gouvernait sur eux.

Alors, il eut une idée formidable. À chaque fête, le gouverneur avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que la foule demandait. Et, puisque c’était la fête de Pâque, il présenta un célèbre prisonnier, nommé Barabbas. Le plaçant à côté de Jésus, il demanda à la foule : lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas ou Jésus qu’on appelle Christ?

Les principaux sacrificateurs et les scribes persuadèrent la foule de sauver Barabbas et de faire périr Jésus. Voilà une magnifique figure des deux boucs qui étaient présentés devant le souverain sacrificateur à chaque fête des expiations.

À cette occasion, il devait tirer au sort afin de savoir lequel des deux boucs serait offert en sacrifice à l’Éternel et les péchés du peuple seraient transférés sur l’autre. Puis on chasserait ce bouc jusqu’au désert et on le précipiterait en bas de la montagne appelée le mont AZAZEL, mot qui signifie : qui s’éloigne. Ainsi, le bouc mourrait chargé des péchés du peuple.

Les deux boucs devaient être absolument identiques et nous voyons ici l’accomplissement de cette image de la substitution. Effectivement, nous avons, l’un à côté de l’autre, Jésus qui était le Fils du Père et Barabbas, qui signifie : fils d’un père. Jésus fut offert en sacrifice devant l’Éternel et Barabbas est mort avec ses péchés.

Une autre observation intéressante, c’est l’inscription de Pilate. Trois fois par année, tous les hommes d’Israël devaient monter à Jérusalem afin de célébrer les trois grandes fêtes annuelles. À l’occasion de la fête de la Pâque, chaque père de famille achetait une étiquette de bronze sur laquelle il écrivait son nom. Puis il l’attachait autour du cou de l’Agneau pascal qu’il devait présenter au sacrificateur.

Après la condamnation de Jésus, Pilate fit placer sur la croix l’inscription : JÉSUS DE NAZARETH, ROI DES JUIFS – Jean 19, 19.

Cette inscription était en hébreu, en grec et en latin. Les principaux sacrificateurs des Juifs dirent à Pilate : N’écris pas roi des Juifs, mais écris qu’il a dit : Je suis roi des Juifs.

Mais Pilate répondit : Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. II ne se doutait sans doute pas du geste prophétique qu’il venait de faire. En effet, à cette époque on avait coutume de prendre la première lettre de chaque mot d’une phrase afin de voir s’il y avait un message codé.

En latin, les premières lettres de cette phrase sont celles inscrites sur plusieurs crucifix, c’est-à-dire : INRI.

Cependant, ce sont les premières lettres de cette phrase en hébreu qui ont provoqué la colère des sacrificateurs. De gauche à droite, comme nous lisons en hébreu, ces premières lettres sont : YHVH, c’est-à-dire YAHWEH ou JEHOVAH, le nom de Dieu.

Tout comme le père de famille inscrivait son nom autour du cou de son agneau pascal, Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, a fait inscrire son nom au-dessus de la tête de son Agneau pascal.

(à suivre)

 

Soyez Bénis!

Mario