La naissance de Jésus arriva de façon très simple et à Éphrata qui est Bethlehem, une petite ville entre les milliers de Juda, là où on élevait les agneaux qui étaient offerts en sacrifice au temple à Jérusalem– Michée 5, 1.
L’annonce de sa naissance fut faite à des bergers, gens peu crédibles à cette époque, plutôt qu’au gouverneur ou aux sacrificateurs ou, encore mieux, au souverain sacrificateur qui était en fonction cette année-là.
Lorsque deux ans plus tard les mages arrivèrent de l’Orient pour l’adorer, nous constatons qu’Hérode n’est toujours pas au courant de la naissance de Jésus. De plus, il a consulté les scribes qui, finalement, trouvèrent le passage de Michée où la prophétie de sa naissance était écrite.
Voici comment les anges annoncèrent cette grande nouvelle aux bergers :
Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Ils furent saisis d’une grande frayeur.
Mais l’ange leur dit : Ne craignez point; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie : C’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur, et voici à QUEL SIGNE VOUS LE RECONNAÎTREZ : VOUS TROUVEREZ UN ENFANT EMMAILLOTTÉ ET COUCHÉ DANS UNE CRÈCHE ( une mangeoire ).
Ces bergers étaient spéciaux car ils avaient la garde des agneaux qui seraient offerts en sacrifice au temple à Jérusalem. Ces agneaux devaient être sans défauts corporels car ils étaient des figures de l’Agneau parfait de Dieu, le Seigneur Jésus-Christ.
Ils travaillaient dans un champ particulier, dans lequel il y avait une tour à deux étages, appelée : LA TOUR DU TROUPEAU ou en Hébreu : MIGDAL-ÉDER. Après la mort de Rachel, c’est à cet endroit que Jacob dressa sa tente :
Israël partit; et il dressa sa tente au-delà de MIGDAL-ÉDER – Genèse 35, 21.
De plus, dans le livre de Michée, nous trouvons une autre prophétie concernant la naissance de Jésus :
Et toi, TOUR DU TROUPEAU ou MIGDAL-ÉDER, colline de la fille de Sion, à toi viendra, à toi arrivera l’ancienne domination, le royaume de la fille de Jérusalem – Michée 4, 8.
Au deuxième étage de cette tour, Il y avait un berger qui surveillait les troupeaux afin de les protéger contre les prédateurs. Mais, au premier étage, c’était la salle d’accouchement des petits agneaux. À leur naissance, ils étaient souvent tremblants et, de peur qu’ils ne se blessent et qu’ils soient éliminés, le berger les emmaillotaient pour les protéger.
C’est précisément ce signe que l’ange avait donné aux bergers pour qu’ils puissent reconnaître l’enfant qui venait de naître VOUS TROUVEREZ UN ENFANT EMMAILLOTÉ ET COUCHÉ DANS UNE CRÈCHE. Voici ce que nous lisons dans l’évangile de Luc :
Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : Allons jusqu’à Bethlehem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître.
Ils y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche. Après l’avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant. Tous ceux qui les entendirent furent dans l’étonnement de ce que leur disaient les bergers.
Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son cœur Et les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, et QUI ÉTAIT CONFORME À CE QUI LEUR AVAIT ÉTÉ ANNONCÉ – Luc 2, 15 à 20.
Peut-être qu’en voyant l’enfant n’ont-ils pas tout compris à son sujet, mais ils réalisèrent sûrement que cet enfant était en relation avec les agneaux offerts au temple. Bien sûr, comme nous le savons, il était destiné à devenir l’Agneau parfait de Dieu qui serait offert en sacrifice sur la croix de Golgotha pour le salut de quiconque croirait en lui. Il serait l’accomplissement de toutes ces figures et images que ces agneaux élevés à Migdal-Éder représentaient.
Voilà pourquoi les anges apparurent à ces bergers plutôt qu’aux autorités civiles ou religieuses de l’époque, sachant que les berges comprendraient davantage le signe. Effectivement, à cette époque, même les sacrificateurs étaient tellement déconnectés de Dieu, qu’ils leur étaient difficile de bien discerner.
( à suivre )
Soyez Bénis!