Nous continuons notre enseignement qui a pour titre :PLUS QUE VAINQUEURS. Nous examinons le pouvoir des paroles qui sortent de notre bouche et, comme nous l’avons constaté, elles sont très importantes. Voici un texte de l’apôtre Jacques qui nous démontre toute la puissance de nos paroles :
Nous bronchons tous de plusieurs manières : Si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, capable de tenir tout son corps en bride. Si nous mettons le mors dans la bouche des chevaux pour qu’ils nous obéissent, nous dirigerons aussi leur corps tout entier.
Voici, même les navires, qui sont si grands et que poussent des vents impétueux, sont dirigés par un très petit gouvernail, au gré du pilote.
De même, la langue est un petit membre, et elle se vante de grandes choses. Voici, comme un petit feu peut embraser une grande forêt !
La langue aussi est un feu; c’est le monde de l’iniquité. La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, étant elle-même enflammée par la géhenne.
Toutes les espèces de bêtes et d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins, sont domptés et ont été domptés par la nature humaine; mais la langue, aucun homme ne peut la dompter; c’est un mal qu’on ne peut réprimer; elle est pleine d’un venin mortel.
Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu.
De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. II ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi.
La source fait-elle jaillir par la même ouverture l’eau douce et l’eau amère ?
Un figuier, mes frères, peut-il produire des olives, ou une vigne des figues ? De l’eau salée ne peut pas non plus produire de l’eau douce. – Jacques 3, 2 à 12.
Ainsi, comme l’apôtre Jacques a écrit, par nos paroles nous pouvons changer les circonstances qui nous entourent et qui nous empêchent de réussir ou d’obtenir ce que Dieu nous a promis.
Si nous regardons à ce passage biblique dans l’évangile de Marc, chapitre 11 et les versets 23 et 24, remarquons le nombre de fois que le mot : DIT est mentionné :
Je vous le DIS EN VÉRITÉ, SI QUELQU’UN DIT à cette montagne : Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu’il DIT arrive, il le verra s’accomplir. C’est pourquoije vous DIS : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir.
Christ a vaincu l’ennemi en notre faveur et la victoire nous est acquise. Nous devons le croire et le confesser afin de l’expérimenter. II n’est pas suffisant d’y croire seulement, nous devons le confesser aussi, car nos paroles ont un pouvoir créateur.
Si nous ne confessons pas notre victoire ou, pire encore, si nous confessons le contraire, elle ne pourra être manifestée dans notre vie. Par nos paroles négatives, nous obstruons notre foi.
Apprendre à dire ce que Dieu dit de nous dans sa Parole, c’est comme construire un mur de protection autour de nous. Nous ne construisons pas ce mur avec des briques ou d’autres matériaux physiques, mais avec nos paroles.
Même si l’ennemi parvient à percer une brèche dans notre muraille, alors que nous la construisons, immédiatement nous la réparons et nous continuons notre construction.
Si nous persévérons, ce mur deviendra infranchissable et impénétrable. À chaque fois, l’ennemi se butera sur cette muraille et il sera défait totalement.
En méditant continuellement la Parole de Dieu, la foi grandira en nous et, comme il est écrit, c’est de l’abondance de notre cœur que notre bouche parlera –Matthieu 12, 34. Si nous remplissons notre cœur de la Parole de Dieu, c’est celle-ci qui sortira de notre bouche.
Labourons donc nos vieux champs et déterrons toutes vieilles racines et habitudes, afin de ne pas récolter ce que nous y avions semé autrefois.
Semons de nouvelles semences dans notre champ et nous récolterons la victoire.
Éternel, mets une garde à ma bouche, veille sur la porte de mes lèvres – Psaume 141, 3.
( à suivre )
Soyez Bénis!
Mario