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PLUS QUE VAINQUEURS (13)

Nous arrivons à la conclusion de cet enseignement : PLUS QUE VAINQUEURS. Nous avons examiné les deux premières étapes vers la victoire, qui étaient : LA COMPRÉHENSION ET LA CONFESSION. Aujourd’hui, nous allons parler de la troisième et la dernière : LA POSSESSION.

Si nous avons compris et mis en pratique les deux premières étapes, la troisième sera facile. Nous posséderons la victoire, nous serons plus que vainqueurs. Cependant, même si normalement cette dernière étape est la suite logique et le résultat des deux premières, l’ennemi, qui ne lâche jamais prise, peut intervenir afin de retarder son accomplissement.

Effectivement, souvent nous négligeons de prendre possession de la victoire qui nous a été acquise par Christ. Dans la Bible, nous lisons au sujet de certaines personnes qui ont négligé de saisir la victoire ou de prendre possession de ce qui leur appartenait.

Le premier exemple est celui de Joas, le roi d’Israël. Son histoire nous est racontée dans 2 Rois 13, 14 à 19 :

Élisée était atteint de la maladie dont il mourut; et Joas, roi d’Israël, descendit vers lui, pleura sur son visage, et dit : Mon père ! Mon père ! Char d’Israël et sa cavalerie! Élisée lui dit : Prends un arc et des flèches. Et il prit un arc et des flèches. Puis Élisée dit au roi d’Israël : Bande l’arc avec ta main. Et quand il l’eut bandé de sa main, Élisée mit ses mains sur les mains du roi, et dit :

Ouvre la fenêtre à l’orient. Et il l’ouvrit. Élisée dit : Tire. Et il tira. Élisée dit : C’est une flèche de délivrance de la part de l’Éternel, une flèche de délivrance contre les Syriens; tu battras les Syriens à Aphek jusqu’à leur extermination.

Élisée dit encore : Prends les flèches. Et il les prit. Élisée dit au roi d’Israël : Frappe contre terre. Et il frappa trois fois, et s’arrêta. Et l’homme de Dieu s’irrita contre lui, et dit : Il fallait frapper cinq ou six fois; alors tu aurais battu les Syriens jusqu’à leur extermination; maintenant tu les battras trois fois.

Pourquoi le roi d’Israël n’a-t-il pas frappé plusieurs fois par terre? II connaissait les coutumes de son époque et il comprenait le geste prophétique qu’Élisée lui demandait de faire. Dieu lui proposait de le rendre vainqueur sur ses ennemis, de façon définitive. Pourquoi n’a-t-il pas saisi l’occasion et n’a-t-il pas pris possession de cette offre?

Nous pouvons nous poser la même question. Pourquoi après avoir compris, par les Écritures, que Jésus-Christ a brisé pour nous la puissance de l’ennemi, pourquoi après avoir cru et avoir confessé la victoire, ne prenons-nous pas possession de cette victoire?

Pour le roi d’Israël ce fut par nonchalance. II s’est contenté de trois victoires, alors qu’il aurait été capable d’exterminer son ennemi.

Qu’en est-il pour nous? Sommes-nous nonchalants nous aussi ou négligents? C’est fort possible car, ce fut le cas également pour le peuple juif, alors qu’ils pouvaient prendre possession du pays de Canaan, mais ils tardèrent tellement à le faire que Josué leur a dit :

Jusques à quand NÉGLIGEREZ-VOUS DE PRENDRE POSSESSION du pays que l’Éternel, le Dieu de vos pères, vous a donné?Josué 18, 3

Dieu leur avait promis ce pays. Finalement, ils s’y sont rendus mais ils furent très lents à en prendre possession. Cependant, encore une fois ici, c’est Caleb qui donne l’exemple en décidant de prendre possession du territoire que Dieu lui avait promis. Parce que lui et Josué donnèrent un rapport positif lorsque les douze espions allèrent pour explorer le pays afin d’établir une stratégie pour s’en emparer, l’Éternel fit cette promesse à Caleb :

Parce que mon serviteur Caleb a été animé D’UN AUTRE ESPRIT, et qu’il a pleinement suivi ma voie, je le ferai entrer dans le pays où il est allé, et ses descendants le POSSÉDERONT.Nombres 14, 24

À cause de l’incrédulité des autres espions, tout le peuple marcha dans le désert pendant quarante ans. Mais, plus de quarante ans plus tard, Caleb réclama la promesse de l’Éternel et il dit à Josué :

Maintenant, voici, l’Éternel m’a fait vivre comme il l’a dit. IL YA QUARANTE-CINQ ANS que l’Éternel parlait ainsi à Moïse lorsqu’Israël marchait dans le désert, et maintenant voici, je suis âgé aujourd’hui de quatre-vingt-cinq ans. Je suis encore vigoureux comme au jour où Moïse m’envoya; j’ai autant de force que j’en avais alors, soit pour combattre, soit pour sortir etpour entrer. DONNE-MOI DONC CETTE MONTAGNE DONT L’ÉTERNEL A PARLÉ DANS CE TEMPS-LÀ. – Josué 14, 10 et 11

Pendant toutes ces années, Caleb avait gardé la promesse dans son cœur, et cela malgré les longues marches dans le désert et les différentes épreuves auxquelles il fut exposé. Quel exemple pour nous. Dans Hébreux 10, 36 il est dit :

Car vous avez besoin de persévérance afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis.

Aussi dans Hébreux 6, 11 et 12 il est dit :

Nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu’à la fin une pleine espérance en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses.

Puissions-nous, comme Caleb, être animé D’UN AUTRE ESPRIT.

CONCLUSION

 

Soyez Bénis!

Mario

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