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TOUT EST ACCOMPLI (2)

 

Tel que mentionné précédemment, Christ est mort à 15h00. Ses disciples n’étaient pas là, sauf Jean et quelques femmes qui le suivirent jusqu’à la fin. Rien n’avait été préparé pour sa sépulture, mais voilà que deux disciples peu connus firent surface : Joseph d’Arimathée et Nicodème – Matthieu 27,57; Jean 19, 39.  Les deux étaient des membres riches et réputés du Sanhédrin et ils avaient reconnu Jésus comme étant le Messie.

Il est écrit que Joseph d’Arimathée était :

  1. Un homme riche – Matthieu 27,57.
  2. Un conseiller de distinction et qui attendait le royaume de Dieu – Marc 15, 43.
  3. Un homme bon et juste et qui n’avait pas participé à la décision de crucifier le Seigneur – Luc 23, 50.
  4. Un disciple de Jésus – Jean 19, 38.

Nous connaissons Nicodème, surtout grâce à sa rencontre avec le Seigneur alors qu’il lui expliqua la nouvelle naissance – Jean 3, 1 à 10.

Joseph d’Arimathée osa se rendre devant Pilate, pour demander le corps de Jésus. Pilate s’étonna qu’il fût mort si tôt. Il fit venir le centenier, et lui demanda s’il était mort depuis longtemps. Pilate lui demanda de s’en assurer et le centenier perça le côté du Seigneur avec une lance et il constatât qu’il était mort. Ce qui évita qu’on lui brise les jambes, comme c’était la coutume à l’époque – Marc 15, 43 et 44; Jean 19,31 à 36.

Sûrement que le soldat romain qui perça le côté de Jésus ne réalisait pas toute la signification profonde de son geste. Selon les enseignements bibliques, Jésus était le dernier Adam et, tout comme l’épouse du premier Adam fut prise du côté percé de son corps, de la même façon l’épouse du dernier Adam sera prise de son corps qui fut percé.

Pilate donna alors l’autorisation et Joseph d’Arimathée, ayant acheté un linceul, descendit Jésus de la croix, l’enveloppa du linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc.  Puis, il roula une pierre à l’entrée du sépulcre – Marc 15, 46.

Accompagné de Nicodème, ils soulevèrent le patibulum, c’est-à-dire la partie transversale de la croix placée dans une entaille en haut du poteau. Selon la coutume romaine, les poteaux étaient déjà plantés dans le sol et, lorsqu’une personne était crucifiée, on ajoutait cette poutre dans l’entaille au sommet. C’est cette poutre que Simon de Cyrène porta sur le chemin vers Golgotha, à la demande des soldats romains, et non pas toute la croix – Matthieu 27, 32.

Cela devait être un moment vraiment spécial. Habituellement, les soldats n’avaient aucun respect pour le corps des crucifiés. Souvent on les jetait tout simplement dans la vallée de Hinnom, située au sud de Jérusalem. Cette vallée servait pour incinérer les ordures et les cadavres des criminels et des animaux, cependant, Dieu le Père, veillait sur le corps de Jésus, c’était le corps qu’il lui avait préparé :

Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps – Hébreux 10, 5.

 

Sans doute avec beaucoup de délicatesse ils ont retiré le clou dans ses pieds qui étaient croisés, ainsi que celui dans les poignets de ses mains également croisées, lesquelles annonçaient que le salut serait disponible autant pour les Juifs que les nations du monde.

Cela rappelait le geste de Jacob lorsqu’il donna sa bénédiction aux deux premiers fils de Joseph : Manassé et Éphraïm. Jacob avait croisé ses mains afin d’indiquer que, même si Manassé fût le premier-né, Éphraïm serait plus grand et que sa postérité allait devenir une multitude de nations – Genèse 49, 8 à 22.

Ils ont sûrement aussi nettoyé sommairement le sang dont le corps de Jésus était recouvert. Puis, ils l’enveloppèrent dans le linceul blanc que Joseph d’Arimathée avait acheté, Nicodème, qui auparavant était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant un mélange d’environ cent livres de myrrhe et d’aloès. Ils prirent le corps de Jésus, et l’enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme c’était la coutume d’ensevelir chez les Juifs.  – Jean 19, 38 et 39.

Ils déposèrent le corps de Jésus dans le sépulcre neuf de Joseph d’Arimathée, qu’il s’était fait tailler dans le roc, où personne n’avait encore été mis. C’était le jour de la préparation et le sabbat de la fête de la Pâque allait commencer – Luc 23, 53 et 54.

Grâce à l’intervention de Joseph d’Arimathée, le corps de Jésus n’a pas été mis parmi ceux des brigands, mais dans le tombeau du riche tel que cela avait été prophétisé dans Ésaïe 53, 9.

Luc précise dans son évangile, que les femmes qui étaient venues de la Galilée avec Jésus accompagnèrent Joseph d’Arimathée et elles virent le sépulcre et la manière dont le corps de Jésus y fut déposé. Elles s’en retournèrent afin de préparer des aromates et des parfums pour venir l’embaumer au premier jour de la semaine.

 

( à suivre )

 

Soyez Bénis!

Mario

 

 

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