Tel que nous l’avons dit précédemment, Joseph d’Arimathée et Nicodème ont réclamé le corps de Jésus et ils l’ont descendu de la croix pour le placer dans le tombeau de Joseph d’Arimathée.
Selon la loi de l’ancienne alliance, celui qui touchait à un mort devenait impur pendant sept jours et il devait être purifié avec les cendres de la génisse rousse – Nombres 19, 11. Mais cela ne les a pas empêchés de prendre soin du corps de Jésus.
Son corps resta dans le sépulcre pendant trois jours et trois nuits. Cependant, son esprit descendit dans le séjour des morts. Il y accomplit deux choses extrêmement importantes :
- Il proclama sa victoire devant les anges déchus qui provoquèrent autrefois sur la terre la race des géants, lesquels avaient été précipités dans l’abîme du séjour des morts – I Pierre 3, 18 à 20.
- Il libéra les justes qui étaient dans le sein d’Abraham ( le côté appelé, le paradis ) et les fit monter au ciel – Éphésiens 4, 8 à 10.
Le jour touchait à sa fin et le sabbat spécial de la fête de la Pâque, appelé un GRAND JOUR – Jean 19, 31, allait commencer. Conséquemment, les femmes qui étaient venues au sépulcre, n’avaient qu’une seule journée à leur disposition, le vendredi, pour se procurer les parfums et les aromates qu’elles avaient besoin afin d’embaumer de façon plus complète le corps de Jésus.
Effectivement, Christ étant mort le mercredi à 15h00, le sabbat spécial de la fête de la Pâque débuta et dura jusqu’au jeudi soir, au coucher du soleil. Il ne restait donc que le vendredi pour trouver ce dont elles avaient besoin et, au coucher du soleil de cette journée le sabbat hebdomadaire débuta et dura jusqu’au samedi au coucher du soleil.
Le lendemain à l’aube, donc le dimanche matin, elles se rendirent au sépulcre afin d’embaumer le corps de Jésus. Elles savaient qu’une pierre avait été roulée afin de fermer l’ouverture du sépulcre et, alors qu’elles étaient en chemin, elles se demandaient comment elles feraient pour l’enlever.
Cependant, lorsqu’elles arrivèrent au sépulcre, la pierre avait déjà été roulée par un ange, lequel était assis dessus :
Et voici, il y eut un grand tremblement de terre; car un ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre, et s’assit dessus. Son aspect était comme l’éclair, et son vêtement blanc comme la neige. Les gardes tremblèrent de peur, et devinrent comme morts. Mais l’ange prit la parole, et dit aux femmes : Pour vous ne craignez pas; car je sais que vous cherchez Jésus qui a été crucifié. Il n’est point ici; il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, voyez le lieu où il était couché, et allez promptement dire à ses disciples qu’il est ressuscité des morts. Et voici, il vous précède en Galilée; c’est là que vous le verrez. Voici, je vous l’ai dit – Matthieu 27, 2 à 7.
Marie de Magdala qui se trouvait avec le groupe de femmes pleura devant le sépulcre. Elle se baissa pour regarder dans le sépulcre et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis à la place où avait été couché le corps de Jésus, L’UN À LA TÊTE, L’AUTRE AUX PIEDS – Jean 20, 11 et 12.
Quelle belle image de la propitiation accomplie par Jésus. Dans le lieu très saint du temple, il n’y avait qu’un seul meuble; l’arche de l’alliance. Le couvercle de cette arche s’appelait le propitiatoire.
Il y avait un chérubin à chaque extrémité. C’était là, ENTRE LES DEUX CHÉRUBINS, que l’Éternel devait rencontrer le souverain sacrificateur une seule fois par an.
Lorsque Marie regarda à l’intérieur du sépulcre, elle vit ces deux anges, l’un assit là où était la tête de Jésus et l’autre où étaient ses pieds, exactement comme sur le propitiatoire du lieu très saint du temple.
Jésus venait d’accomplir cette figue de l’ancienne alliance; il était devenu NOTRE PROPITIATOIRE :
C’est lui que Dieu a destiné par son sang, à être, pour ceux qui croiraient, VICTIME PROPITIATOIRE, afin de montrer sa justice parce qu’il avait laissé impunis les séchés commis auparavant, au temps de sa patience – Romains 3, 25.
( à suivre )
Soyez Bénis!