Marie n’était pas satisfaite et elle se demandait où le corps de Jésus avait-il été déplacé? Puis, en se retournant, elle vit cet homme, qu’elle pensait être un jardinier. Dans Jean 19, 41, nous lisons qu’il y avait un jardin dans le lieu où Jésus avait été crucifié. Elle lui dit : Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et je le prendrai – Jean 19, 15.
Cependant, ce n’était pas un jardinier mais c’était Jésus lui-même. Il lui répondit : Marie! Elle se retourna, et lui dit en hébreu : Rabouni! C’est-à-dire, Maître! Alors Jésus lui dit : Ne me touche pas; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.
Dès le moment de sa résurrection, Jésus entra dans son ministère de souverain sacrificateur selon le rang de Melchisédek. À titre de souverain sacrificateur, il devait faire l’aspersion sur le propitiatoire de l’arche de l’alliance là-haut dans le ciel.
Nous savons que, selon la loi de l’ancienne alliance, le souverain sacrificateur devait, une fois par année, entrer au-delà du voile dans le lieu très saint du temple. Il apportait avec lui le sang des animaux, avec lequel il aspergeait le propitiatoire de l’arche de l’alliance, le seul ameublement qu’il y avait dans le lieu très saint.
Tel que l’apôtre Paul explique dans ses écrits, ce geste n’était qu’une figure ou l’ombre des choses à venir – Colossiens 2, 16 et 17. Un jour, un autre souverain sacrificateur, appartenant à un ordre sacerdotal supérieur, devait venir et accomplir cette purification d’une façon parfaite et permanente.
Ce souverain sacrificateur, appartenant à un rang sacerdotal supérieur au rang lévitique, c’est Jésus-Christ.
Il fallait donc qu’il entre dans le lieu très saint du temple céleste et qu’il fasse l’aspersion sur le propitiatoire de l’arche de l’alliance avec son propre sang et non celui des animaux. C’est ce qu’il a fait immédiatement après sa résurrection – Hébreux 9, 11 à 24; 10, 19 à 22.
C’est la raison pour laquelle il dit à Marie de ne pas le toucher. Effectivement, personne ne pouvait toucher au souverain sacrificateur lorsqu’il se préparait à entrer au-delà du voile dans le tabernacle terrestre. Jésus devait accomplir les moindres détails du rituel de l’ancienne alliance.
Cependant, lorsqu’il revint du ciel après avoir aspergé de son sang le propitiatoire céleste, il pouvait dire à Thomas : Avance ici ton doigt, et regarde mes mains; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté, et ne sois pas incrédule, mais crois – Jean 20, 27. Thomas pouvait maintenant toucher le Seigneur, car il avait fait l’aspersion de son sang là-haut dans le temple céleste, et il était revenu sur la terre.
Deux ascensions ont donc eu lieu, l’une secrète, faite depuis le jardin du lieu du sépulcre et l’autre publique, quarante jours plus tard et faite du sommet de la montagne des Oliviers.
Nous réalisons également qu’après sa résurrection, Jésus portait la robe du souverain sacrificateur, robe qu’il portait toujours lorsque Jean fut ravi au ciel depuis l’île de Patmos et qu’il vit le Seigneur :
Je me retournai pour connaître quelle était la voix qui me parlait. Et, après m’être retourné, je vis sept chandeliers d’or, et, au milieu des sept chandeliers, quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme, vêtu d’une LONGUE ROBE, et ayant une ceinture d’or sur la poitrine – Apocalypse 1,13.
Lorsque le souverain sacrificateur terrestre entrait une fois par année dans le lieu très saint, il devait enlever les deux autres vêtements qu’il portait, pour ne garder qu’une simple longue robe blanche. C’est la raison pour laquelle Jésus devait aussi porter cette longue robe blanche.
Cette robe était précieusement gardée dans le ciel, prête pour le moment merveilleux où Jésus sortant victorieusement du tombeau, deviendrait notre souverain sacrificateur. Elle fut apportée par les anges chargés de servir le Seigneur au moment de sa résurrection, ils l’aidèrent à s’en revêtir.
( à suivre )
Soyez Bénis!
Mario