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TRANSFORMATION (8)

Nous examinons la transformation que Dieu opéra dans la vie d’Abraham.

DEUXIÈME TEST – SA RÉACTION LORSQUE MIS À L’ÉPREUVE

Dès son arrivée en Canaan, il réalisa que le pays était en famine. Voici ce que nous lisons dans Genèse 12, 10 :

Il y eut une famine dans le pays; et Abram descendit en Égypte pour y séjourner car la famine était grande dans le pays.

Plutôt que de chercher la direction du Seigneur, il s’en alla en Égypte. Cela ne semblait pas la bonne décision à prendre puisque :

1. II se compromit en mentant au sujet de sa femme qu’il fit passer pour sa sœur.

2. II y eut une querelle entre lui et Lot et il fut dans l’obligation de s’engager dans une guerre contre les rois de la région de Sodome.

Néanmoins, le Seigneur le fortifia, en renouvelant sa promesse :

Après ces événements, la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, et il dit : Abram, ne crains point; je suis ton bouclier, et ta récompense sera très grande. Abram répondit : Seigneur Éternel, que me donneras-tu? Je men vais sans enfants; et l’héritier de ma maison, c’est Eliézer de Damas. Voici, tu ne m’as pas donné de postérité, et celui qui est né dans ma maison sera mon héritier. Alors la parole de l’éternel lui fut adressée ainsi : Ce n’est pas lui qui sera ton héritier, mais c’est celui qui sortira de tes entrailles qui sera ton héritier. Et, après l’avoir conduit dehors, il dit : regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Telle sera ta postérité. Abram eut confiance en l’Éternel, qui le lui imputa à justice Genèse 15, 1 à 6.

TROISIÈME TEST  IL TENTA D’AIDER DIEU DANS L’ACCOMPLISSEMENT DE SA PROMESSE

La promesse d’une grande postérité promise à Abraham ne s’est pas accomplie immédiatement. Alors Saraï (qui plus tard fut appelée Sara) dit à Abraham : Voici, l’Éternel m’a rendue stérile; viens, je te prie, vers ma servante; peut-être aurai-je par elle des enfants. Abraham écouta la voix de SaraïGenèse 16, 1 et 3.

Nous sommes souvent tentés d’aider Dieu dans l’accomplissement de ses promesses. Et, à chaque fois, cela ne sert de rien. Lorsque Dieu fait une promesse, il a la capacité de l’accomplir sans notre aide.

Effectivement, car de la servante égyptienne qui se nommait Agar, naquit un fils, Ismaël, mais il n’était pas le fils promis par Dieu. Ce n’est que plus tard que Saraï devint enceinte et elle donna naissance à Issac, celui qui avait été promis par Dieu.

Cependant, ces deux descendances, celle charnelleet celle surnaturelle sont perpétuellement en conflit.

QUATRIÈME TEST – LE SACRIFICE D’ISSAC

Après ces différents tests, la foi d’Abraham devint plus forte et au quatrième test, il était prêt à sacrifier le fils promis, Isaac, PENSANT QUE DIEU POUVAITMÊME LE RESSUSCITER DES MORTS – Hébreux 11, 19.

Dans Genèse au chapitre vingt-deux, Dieu mit Abraham à l’épreuve, et lui dit : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac; va-t’en au pays deMorija et là offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je te dirai.

Abraham obéit et prit avec lui deux serviteurs et son fils Isaac. Après avoir marché pendant trois jours, IL VIT LIEU DE LOIN – Genèse 22, 4.

Lorsqu’il vit ce lieu, Abraham comprit que le geste qu’il posera en offrant son fils sur l’autel, n’était QU’UNE FIGURE DE CE QUE DIEU FERA UN JOUR AVEC SON PROPRE FILS.

Lorsque Isaac demanda où était l’agneau pour le sacrifice, Abraham lui répondit:

DIEU SE POURVOIRA LUI-MÊME DE L’AGNEAU POUR L’HOLOCAUSTE – Genèse 22, 7 et 8.

Lorsqu’Abraham fût prêt à sacrifier son fils, il vit un bélier retenu dans un buisson par les cornes. Abraham alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils.

Voilà une belle image de la substitution, alors que Christ a pris notre place en donnant sa vie pour nous sur la croix.

Qu’Abraham comprit ces choses, nous est confirmé par Jésus lui-même, alors qu’il répondit aux Juifs qui lui demandait des questions au sujet d’Abraham, en leur disant : Abraham, votre père, a tressailli dejoie DE CE QU’IL VERRAIT MON JOUR : IL L’A VU ET IL S’EST RÉJOUI – Jean 8, 56.

Effectivement Abraham avait bien compris la leçon et il avait discerner le jour où Christ, le fils de Dieu, serait offert en sacrifice pour le salut de quiconque croirait en lui.

(à suivre)

 

Soyez Bénis!

Mario